Architecture

    Izon : un patrimoine historique et culturel riche.

     

    Les Pavillons

    Ces deux pavillons, situés sur le bord de la route principale d’Izon, ornaient l’entrée de l’avenue allant au château du Grand’Pré, dit « château des marquises ».

    Ce château existe toujours, mais se cache derrière une avenue droite de 1,5 km et une cour fermée par une grille. Ces deux pavillons ont été donnée par leur dernière propriétaire, à la commune.

    Les Pavillons maintenant destinés aux expositions culturelles étaient au XVIII ème siècle les pavillons de garde du Château de Grand Pré que l’on peut voir tout au bout de l’allée devenue parc de promenade et de jeux.

    L’église Saint-Martin

    L’édification de l’église a débutée au Xème pour terminer au XIXème siècle.
    L’église romane a conservé son abside semi-circulaire à sept pans et le portail.

    En 1860 on entreprit la restauration et l’agrandissement de l’église. La flèche et les absidioles sont de cette époque.

    Le clocher contient trois cloches dont la plus importante pèse 750 Kg. Elle a été fondue en 1844 en y incorporant l’airain de l’ancienne cloche classée et qui était fêlée. Les deux autres sont de 1881 et pèsent à elle deux 450 Kg .

    Le riche portail à cinq voussures comporte trois colonnes de chaque côté, avec des chapiteaux à grosses têtes et des archivoltes décorées de dents-de-scie superposées.

    A l’intérieur, deux autels de pierre ornent les absidioles. Ils sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques avec les bas-reliefs du XVIIème siècle et le retable du XIXème siècle.

    Le cimetière qui entourait le chevet de l’église fut alors transféré là où il se trouve actuellement.

    L’église St Martin est ouverte à la visite tous les samedi matin de 10h à 12h.

    Le Cimetière

    Le cimetière se trouve dans l’avenue des Anciens Combattants entre l’église et l’ancien presbytère (devenu Point Jeunes).

    Un peu d’histoire :

    Il était délimité :

    à l’ouest par l’abside, au sud par la route de Saint Pardon à Bordeaux, à l’est par le chemin du port (actuellement rue des anciens combattants), au nord par un terrain sur lequel était construit un chai.

    Jusqu’à la révolution de 1789, les nobles et les gens fortunés se faisaient enterrer dans l’église sous leur banc.

    Léo Drouyn écrit en avoir répertorié une cinquantaine. Les autres étaient ensevelis en pleine terre.

    Comme dans la quasi-totalité des communes de France, le cimetière d’Izon était situé contre l’église.

    Le Port

    Le port d’Izon est situé sur la rive gauche de la Dordogne.
    Depuis de longues années, le port était à l’abandon. En mars 2007, des bénévoles amoureux du port ont souhaité le réhabiliter et sont venus proposer leur aide en mairie.

    L’association Les Amis du Port était créée.
    Il aura fallu quasiment un an, une bonne dose de volonté et beaucoup « d’huile de coude » pour nettoyer, rendre accessible au public et sécuriser le port.
    Le nettoyage des pavés reste toutefois permanent, après chaque marée haute.

    La mairie a porté son aide au désenvasement grâce au matériel et personnel communal mis à disposition.
    Le coût de la réhabilitation s’élève à aujourd’hui à 85.000 € (achat et pose de gabions, terrassement, électrification).

    Un peu d’histoire :
    De la même manière qu’il existe des traces de l’époque gallo-romaine sur la commune d’Izon, on trouve des traces d’activité batelière dès l’époque gallo-romaine sur les bords de la Dordogne. On peut donc supposer que le port existait déjà à cette époque.

    Il n’existe que très peu d’informations concernant le port d’Izon, seulement quelques anecdotes tirées à partir d’informations sur le port du « Petit Chartron » de Lugon et l’Île du Carney, qui fait face au port d’Izon.

    Nous savons que le port d’Izon comme les autres ports secondaires*  situés sur la Dordogne furent de vrais ports de marchandises (bois, pierres, vin, sel, étoffes, huile, poissons, bestiaux) mais aussi de voyageurs.

    Le port d’Izon et celui de Lugon et l’Île du Carney furent des ports de transit voyageurs. A partir de 1857 un bac faisait la navette entre les deux ports afin de faciliter l’accès à la station de chemin de fer de St Sulpice-Yzon des personnes habitant les communes voisines de Lugon et l’Île du Carney et notamment celles de Vérac, Périssac, Villegouge, Galgon et Guitres.

    La construction du nouveau pont de Cubzac en 1883 sonnera la fin de l’activité du bac entre Izon et Lugon.

    Vers 1900-1910 l’activité batelière finissait de s’éteindre avec le développement des routes et l’arrivée du rail.

    * nommés ainsi par rapport aux ports principaux de Bordeaux et Libourne

    La Motte Féodale

     

    Le château de Grand-Pré (nouveau château d’Anglade)

     

    La vacherie d’Anglade